19 de enero de 2025

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“Premier Contact” : les quatre films qui ont inspiré Denis Villeneuve

“Premier Contact” : les quatre films qui ont inspiré Denis Villeneuve

D’une profonde originalité, le film de science-fiction du Québécois Denis Villeneuve, sorti en 2016, regorge de mystères. Un ovni… qui ne vient pourtant pas de nulle part. À (re)voir mardi 24 octobre sur NRJ12. Amy Adams, dans Premier contact de Denis Villeneuve Sony Pictures Releasing GmbH Par Jacques Morice Publié le 24 octobre 2023 à 17h18

D’une profonde originalité, le film de science-fiction du Québécois Denis Villeneuve, sorti en 2016, regorge de mystères. Un ovni… qui ne vient pourtant pas de nulle part. À (re)voir mardi 24 octobre sur NRJ12.

Amy Adams, dans Premier contact de Denis Villeneuve

Amy Adams, dans Premier contact de Denis Villeneuve Sony Pictures Releasing GmbH

Par Jacques Morice

Publié le 24 octobre 2023 à 17h18

Mis à jour le 24 octobre 2023 à 17h21

Que veulent-ils ? Nous faire le plus grand mal, on le craint fort. Et quelle tête ont-ils ? Quand ils débarquent, les extraterrestres foutent les jetons, suscitant mille interrogations. Dans Premier Contact, ils arrivent en vaisseaux noirs, oblongs, sortes d’ovules géants qui ne se posent pas mais restent suspendus, en douze points du globe, à une trentaine de mètres du sol. Chelous, les aliens. En plus, ils n’en descendent pas, de leur nef. Ils attendent. Qu’on leur fasse la courte échelle ? Ce film de Denis Villeneuve est un cas de science-fiction qui renferme plusieurs mystères captivants. Profondément original, nouveau, on lui a néanmoins trouvé une parenté avec quatre autres films.

Rencontres du troisième type (1977), de Steven Spielberg

Souvenez-vous : c’est dans ce film pionnier que François Truffaut interprète un scientifique. Après s’être rendu en Inde pour décoder une série de notes étranges chantée dans la rue, il commence à croire à des messages provenant de l’espace. Spielberg se penchait sur la première difficulté rencontrée avec nos lointains voisins : la langue. Celle de ses extraterrestres est sonore et visuelle, c’est du signifiant agréable (de la musique associée à des couleurs), reste à comprendre et à traduire le signifié. Dans Premier Contact, la langue est graphique. L’armée fait carrément appel à une philologue émérite (Amy Adams, formidable d’attention et de concentration) pour tenter de décrypter les logogrammes tracés à jets d’encre sur un écran. Des symboles magnifiques, entre le test de Rorschach et l’action painting de Jackson Pollock.

Disponible sur Netflix.

Abyss (1989), de James Cameron

Bienvenue dans les profondeurs sous-marines, porte ouverte à la métaphore utérine. Dans cette aventure à la fois intimiste et spectaculaire de ­Cameron, un responsable (Ed Harris) d’une plate-forme de forage tente avec sa femme de désamorcer un sous-­marin nucléaire échoué au fond d’un abysse. Cette odyssée l’amène à croiser une créature luminescente et ondoyante qui le sauvera tout en prévenant l’humanité des dangers qu’elle court. On y retrouve le suspense, l’histoire d’un couple, le flottement entre la vie et la mort et la très forte expérience d’immersion sensorielle présents dans Premier Contact.

Disponible en VOD.

E.T. l’extraterrestre (1982), de Steven Spielberg

L’extraterrestre lui aussi peut être ton ami. Spielberg revient en influence majeure, lui qui était très intéressé par le scénario de Premier Contact et a failli le produire. Le petit animal humain à tête de tortue et au long cou est l’emblème de l’étranger, l’inconnu, qu’on peut trouver repoussant. Et qui s’avère doux comme un agneau, mais aussi doué de pouvoirs christiques (il guérit les plaies de son doigt miraculeux). Les créatures chez Villeneuve ont gardé ce caractère pacifique (à condition qu’on ne leur cherche pas des noises), mais leur monstruosité est plus marquée, même si on les distingue mal. Entre l’éléphant dans la brume, la baleine et l’araignée géante, on hésite.

Disponible sur Netflix.

2001, l’odyssée de l’espace (1968), de Stanley Kubrick

Kubrick a élevé la science-fiction très haut, à un degré de métaphysique et de beauté plastique jamais atteint jusque-là, rarement égalé depuis. Villeneuve a retenu la leçon. Côté visuel, Premier Contact cultive élégance et épure, surtout pour l’intérieur du vaisseau, inspiré des installations lumineuses de l’artiste américain James Turrell. Côté philo, son film est plus modeste, mais il joue lui aussi sur la bascule d’un temps qui ne serait plus linéaire. De là Hannah, le prénom de la fille d’Amy Adams. Un palindrome (qui se lit de gauche à droite et vice versa), comme le film lui-même, vertigineux.

Disponible en VOD.

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