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Au sommaire des ultrabrèves du 29 septembre 2023 : une nouvelle méthode pour évaluer les preuves de l’existence de vie extraterrestre, la plus ancienne structure en bois découverte et de nouveaux variants génétiques de l’alopécie.
Vue d’artiste de l’objet interstellaire Oumuamua, détecté en 2017, qui selon l’astrophysicien Avi Loeb serait en réalité un artefact extraterrestre.
EUROPEAN SOUTHERN OBSERVATORY / M. KORNMESSER
L’actualité scientifique du 29 septembre 2023, c’est :
En espace : Vie extraterrestre : une nouvelle méthode pour évaluer les preuves de son existence
- Il y a deux ans, une équipe de la Nasa proposait d’adopter une approche qui ne serait pas «binaire» mais graduelle.
- Elle préconisait d’utiliser une échelle numérotée de 1 à 7, le premier niveau correspondant à la détection d’une biosignature, le second à l’exclusion de possibles contaminations terrestres, le troisième à la compréhension du processus biologique ayant engendré ce signal, etc. Jusqu’au septième niveau de cette gradation baptisée «CoLD» (Confidence of Life Detection).
- Le quatrième échelon, qui consiste à écarter «toutes les possibles sources non biologiques du signal», est néanmoins le plus difficile à certifier de manière formelle.
En archéologie : Découverte de la plus ancienne structure en bois : un regard nouveau sur les premiers humains.
- La découverte en Zambie d’une structure de bois façonnée il y a 476.000 ans vient ébranler nos certitudes quant aux capacités techniques et au mode de vie des premiers hominidés.
- La structure a été trouvée sur les rives de la rivière Kalambo, à quelques centaines de mètres seulement des deuxièmes chutes d’eau les plus hautes d’Afrique.
- Cette découverte soulève une question fondamentale : si ces hominidés prenaient le temps et la peine de construire ce type de structure, étaient-ils vraiment si nomades qu’on ne l’a toujours considéré jusqu’ici ?
En santé : Chute de cheveux : découverte de nouveaux variants génétiques de l’alopécie chez l’homme.
- Environ 80 % des hommes européens vont être concernés par l’alopécie au cours de leur vie.
- Des chercheurs ont réussi à identifier une association entre la perte de cheveux chez les hommes et la présence de variants génétiques rares sur cinq gènes en particulier : EDA2R, WNT10A, HEPH, CEPT1, et EIF3F.
- En observant les gènes les plus fortement liés à la perte de cheveux, l’équipe s’est aperçue qu’ils étaient associés à la survenue de maladies héréditaires rares de la peau et des cheveux, comme la dysplasie ectodermique.
En nature : Charles III, un roi écolo au chevet des arbres et de l’agriculture.
- Sur les six heures passées à Bordeaux dans le cadre de sa visite d’état le 22 septembre 2023, Charles III a consacré trois quarts d’heure à la visite de la forêt expérimentale de Floirac.
- Sur ces douze hectares, l’Inrae a instrumentalisé les arbres existants pour mieux comprendre leurs réactions au manque d’eau, leurs moyens de défense contre la «cavitation».
- La résistance des grandes cultures y est testée selon différentes méthodes agronomiques inspirées du fonctionnement des cycles du carbone, de la matière organique et de l’eau.
En archéologie : Dans l’Angleterre médiévale, les étudiants ont fait d’Oxford la «capitale du crime».
- Des chercheurs ont mis au point le site Medieval Murder Maps, qui recense 354 homicides. Le taux de meurtre par habitant à Oxford était 4 à 5 fois plus élevé que celui à Londres ou York durant la seconde partie du Bas Moyen Age.
- Le taux d’homicides durant la fin du Bas Moyen Age à Oxford se situait entre 60 et 75 pour 100.000 habitants, soit des chiffres environ 50 fois plus élevés que ceux actuels dans les villes anglaises.
- 75% des auteurs d’homicide identifiés par le coroner étaient des «clericus» («clerc» en latin), nom donné aux étudiants. Et ils représentaient 72% des victimes.
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