DÉCRYPTAGE – Le peintre n’a jamais figuré parmi les meilleurs vendeurs sur le marché. Pourtant, ses œuvres dépassent aujourd’hui les frontières.
De fervents admirateurs, une presse acquise à sa cause et le soutien indéfectible de très bonnes galeries! Malgré cela, celui que l’on qualifie d’extraterrestre de la peinture l’aura été tout autant pour le marché. «Hors norme et hors circuit, voilà qui était Gilles Aillaud, même s’il a toujours vécu de sa peinture comme de son théâtre, confie son amie Catherine Thieck, ex-directrice de la Galerie de France, de 1981 au début des années 2000, tombée sous le charme de l’artiste en 1976.
Avant de le faire entrer dans son écurie, elle l’avait présenté en 1980 à l’Animation-Recherche-Confrontation (ARC) que dirigeait Suzanne Pagé dans le cadre du Musée d’art moderne de la ville de Paris. «80% des tableaux venaient d’Italie, à la suite du décès de Mario Roncaglia, de la Galleria il Fante di Spade à Rome, précise-t-elle. Ensuite, dès 1986, je lui ai consacré trois expositions. C’est peu en vingt ans pour un corpus de moins de 500 œuvres», explique Catherine Thieck qui a entamé la fastidieuse rédaction…
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