9 de enero de 2025

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La réinsertion par le sport : le stade Abbé Deschamps à Auxerre accueille “l’U.F.O. Street” – France Bleu

La réinsertion par le sport : le stade Abbé Deschamps à Auxerre accueille “l’U.F.O. Street» – France Bleu

Le stade Abbé Deschamps a accueilli la journée "l'U.F.O. Street", ce mercredi 18 octobre. L'objectif, faire découvrir plusieurs disciplines sportives à des adolescents en parcours de réinsertion après une condamnation. Au menu : BMX, trottinette, ou encore du street football. Cette journée a été organisé par Protection Judiciaire de la jeunesse dans l'Yonne. Pour Gaëlle, éducatrice dans l'Yonne, cette journée est “nécessaire

Le stade Abbé Deschamps a accueilli la journée «l’U.F.O. Street», ce mercredi 18 octobre. L’objectif, faire découvrir plusieurs disciplines sportives à des adolescents en parcours de réinsertion après une condamnation. Au menu : BMX, trottinette, ou encore du street football. Cette journée a été organisé par Protection Judiciaire de la jeunesse dans l’Yonne.

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Pour Gaëlle, éducatrice dans l’Yonne, cette journée estnécessaire pour ces jeunes”. “Ça fait trois fois que je participe à cette journée. J’ai un jeune que j’ai accompagné depuis l’année dernière et je l’accompagne encore cette année«, explique la jeune femme. “Je vois l’évolution parce qu’on était sur un jeune qui avait une vraie phobie sociale. Aujourd’hui, il arrive à être seul à l’extérieur.

Cette journée permet aussi aux jeunes de prendre confiance. “Ça les revalorise, ça les fait sortir car on ne doit pas oublier que derrière chaque jeune condamné, il y a un juge derrière. Mais cette journée, ça les remet dans la vie de tous les jours” poursuit Gaëlle. Elle conclut : “Le sport ça permet de travailler l’estime de soi, ça les met au travail au niveau du corps, de la santé, du bien-être. Il y a l’insertion, l’accompagnement éducatif, mais le sport, c’est un pilier dans l’accompagnement.

«Ça fait du bien au moral»

Les activités proposées permettent une vraie bouffée d’air frais pour ces jeunes qui, pour la plupart, ne sortent pas beaucoup et ne voient pas beaucoup de monde comme Julien*, 17 ans. “Je suis en CER (Centre éducatif renforcé), c’est une alternative à la prison, c’est un peu une dernière chance pour se réinsérer.» Cette situation fait suite à un épisode violent avec son beau-père : “À 14 ans, j’ai eu une bagarre avec mon beau-père et il a porté plainte contre moi.«

Cette journée, ça nous fait sortir, on rencontre de nouvelles personnes parce que ça manque au centre”Le jeune homme est ravi : “Ça me plaît, j’aime bien. J’ai bien aimé le foot avec le freestyler. J’ai bien aimé l’ambiance, le respect”. Julien est optimiste pour le futur : “J’aimerais bien passer mon BAFA parce que je m’entends bien avec les enfants et c’est un domaine que j’apprécie”.

Une journée qui fait du bien au moral. Julien ne veut pas en rester là ; il a d’ailleurs des projets pour son avenir ; il voudrait passer le BAFA et trouver un travail.

*Le prénom a été modifié.